mardi 30 avril 2019

Sushi Bae: de bons sushis sur la Well

Le mini local de Sushi Bae est tout juste assez grand pour y mettre trois tables et quelques bancs au comptoir et le décor n'a rien de particulièrement impressionnant. Ceci dit, l'immense sourire et l'accueil chaleureux du personnel était bien suffisant pour donner envie de s'asseoir et de découvrir ce tout nouveau restaurant verdunois.

Après nous êtes un peu perdues dans les multiples choix de la carte, Amie et moi avons décidé de partager un assortiment de 30 morceaux auquel nous avons ajouté deux spécialités de la maison: la sushi bae tower et le caterpillar. Nous aurions aussi pu opter pour un pokebol qui est d'ailleurs à 15% de rabais cette semaine, mais nous nous sommes dit que nous reviendrions y goûter si cette première expérience était concluante.

Avons-nous papoté suffisamment pour que je perde la notion du temps ou l'équipe en cuisine était-elle si efficace que je n'ai pas vu le temps passer entre notre commande et le moment où les plats ont été posés sur la table? En tout cas, ça m'a semblé très correct comme vitesse d'exécution.

Visuellement, les plats étaient très jolis, colorés et appétissants. On avait tout de suite envie d'y goûter, ce que nous nous sommes empressées de faire. Les saveurs et les textures étaient aussi au rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Tous les produits utilisés semblaient frais, les goûts étaient bien balancés. Notre plateau de 30 morceaux était peut-être un peu trop traditionnel pour les grandes exploratrices que nous sommes, mais nous le saurons pour la prochaine fois et ferons des choix un peu plus funky.

En somme, c'est un fort sympathique petit resto où l'accueil est chaleureux et les produits frais, colorés et très bons.

Point boni: la livraison locale gratuite me permettra de déguster leurs sushis écrasée dans mon canapé!

dimanche 24 mars 2019

Pigor: le petit plus qui fait la différence

Ça faisait un moment déjà qu'on m'avait parlait de Pigor, me ventant la cuisine et l'ambiance de ce chic petit resto de quartier. Je voyais passer les photos d'assiettes sur Facebook et je me demandais si ce n'étais pas une coche trop prétentieux comme endroit, mais j'étais curieuse quand même. J'ai donc proposer à Soeur et Beau-Frère de traverser la ville pour venir dans notre hood afin d'explorer ce plus-si-nouveau restaurant verdunois. 

C'est drôle parce que ça a pris un bon dix minutes avant qu'on vienne nous voir et nous amener le menu quand nous sommes arrivés et ça aurait pu vraiment mal commencer la soirée. Pourtant, l'équipe s'est excusé tellement sincèrement (avec des shooters pour se faire pardonner par-dessus le marché) et le service a été si convivial tout au long du repas que ça ne nous a même pas semblé un problème. 

Qu'est-ce que je pourrais vous dire à propos de Pigor? 

D'abord, on se sent comme à la maison. La sommelière nous parle de ses vins natures avec savoir et passion sans se prendre trop au sérieux. Le chef n'hésite pas à sortir de sa cuisine pour nous parler de ses plats, s'excuser du fait qu'il manque certains items au menu, nous proposer d'autres plats absolument divin pour les remplacer, venir s'assurer que notre soirée s'est bien passée et terminer tout ça en nous faisant la bise. Le serveur est au petit soin sans être envahissant, s'emballe en nous parlant de la cuisine, nous donne envie de découvrir, de tout goûter et de revenir. 

Ensuite, c'est délicieux! Vraiment. Vraiment. Vraiment délicieux. Nous avons suivi les conseils de la maison en prenant plusieurs plats à partager. Ils étaient tous bons, sans exception, jusqu'à la frite à l'huile de truffe et parmesan dont Beau-Frère parlera longtemps. Les saveurs sont équilibrées, les assiettes sont magnifiques, chaque plat a sa personnalité, mais le tout se marie très bien. Pas de lourdeur, pas de chichis non plus. Juste du beau, du bon, du frais, du créatif.

Puis, la carte des vins est surprenante. J'aime sortir de ma zone de confort et les bouteilles proposées pour accompagner ce repas étaient assurément de l'ordre de la découverte. Une découverte toute en saveurs qui donne envie d'un verre, puis d'un autre, puis pourquoi pas un autre.

Finalement, le Pigor vaut le détour. C'est beau, c'est bon, c'est l'fun, c'est différent sans être snob, ça donne le goût de devenir des habitués et de se mettre chum avec les proprios qui ont l'air d'avoir beaucoup de plaisir à rouler cet endroit vraiment chouette.

P.S. Mes photos ne rendent absolument pas justice aux magnifiques plats, mais la gang était tellement excitée de manger que je n'ai pas eu le temps de prendre des clichés dignes de ce nom...

mercredi 27 janvier 2016

Au-delà des produits...

Les Verdunois vous le diront: nous avons tout ce qu'il faut pour être heureux à Verdun. La proximité du fleuve et ses berges sans fin, trois stations de métros et un bon réseau d'autobus, une mairie impliquée qui a à cœur le bien être de ses citoyens et qui met sur pied de chouettes projets, de nombreuses activités culturelles, sportives et familiales et des commerces de proximité variés et de qualité. 

Entre le métro et mon appartement, je peux acheter des fruits et légumes, de la viande, des épices, du fromage, des pâtisseries, des bières de micro-brasserie, des chocolats fins, des draps, des livres (neufs ou usagés), de la crème glacée, des bonbons, un bâton de marche, des médicaments, un lit orthopédique, des fleurs, du thé et probablement plein d'autres choses auxquels je ne pense pas là maintenant. 

C'est merveilleux! Ce qui est encore plus merveilleux c'est que chacun des commerces dans lesquels je m'arrêterai sera indépendant. Pas de grandes bannières ou de franchises (sauf pour la pharmacie), sans uniformité proprette et désincarnée. Les propriétaires sont souvent derrière le comptoir ou pas très loin, habitent parfois le quartier et je les croise aussi à l'école de Fils ou dans un concert en plein air au bord du fleuve. 

Mais ce qui me fascine le plus c'est à quel point  les commerçants sont sympathiques à Verdun. J'ai réalisé ça récemment en faisant mes course. Je venais d'avoir droit à un air bête olympique dans une petit épicerie de quartier près du métro Guy-Concordia. En arrivant au métro De l'Église, j'ai réalisé que j'avais oublié de prendre quelques produits. Je me suis donc arrêtée au marché Farah (4307 Wellington). J'en suis ressortie avec du poulet et un immense sourire après avoir pris un cours d'arabe éclair avec le gentil monsieur à la caisse. (Il faudra d'ailleurs que j'y retourne puisque j'ai une mémoire de poisson rouge...) Puis, j'ai fait un arrêt chez Bonbons Wellington (4567) où j'ai discuté quelques minutes avec le propriétaire ultra sympathique après avoir choisi quelques délicieux bonbons de mon enfance. Finalement, je suis passée chez Maltéhops (4817), où j'ai toujours l'impression d'entrer comme chez un bon vieux pote. J'ai rigolé avec les gars sur ma dépendance au petit fromage salé qu'ils vendent à côté de la caisse et je suis rentrée à la maison les mains pleines de paquets en étant un peu triste de ne pas avoir d'autres courses à faire. Puis, j'ai réalisé que j'avais oublié le beurre d'arachides et j'ai couru joyeusement jusqu'au Jardin Wellington (4828). Le propriétaire de ce commerce dont j'use et j'abuse (c'est LA place entre l'école de Fils et la maison ouverte jusqu'à 22 h et offrant des fruits et légumes bios à des prix raisonnables) est devenu un peu comme un ami. On se raconte notre journée, il me demande des nouvelles de Fils lorsqu'il n'est pas avec moi et on parle ensemble du prix exorbitant des tomates en janvier. 

Et là, je vous parle d'eux, mais je pourrais vous parler de la gang de Chez Copette, de celle de la Librairie de Verdun, du merveilleux proprio de la librairie Les Bons Débarras, de Johanne et "ses enfants" à La Tazza, d'Amélie et ses collègues chez Vert Pomme, du discret monsieur de la pâtisserie CSweet, du beau sourire du proprio de Crème Boboule, d'Émilie et de sa maman chez Les Chocolats d'Émilie, des filles de Lefebvre et filles, de la famille chez Winnifred Pepperpott et j'en oublie probablement plusieurs autres. Partout, les commerçants sont sympathiques, uniques et offrent un service personnalisé qui donne envie d'y revenir encore et encore. 

On parle souvent de l'achat local pour le bien-être de l'environnement. Moi je vous dis qu'acheter local ça permet surtout de transformer des courses pénibles en un moment de pur bonheur. 



mercredi 26 novembre 2014

Café La Tazza: Cadeaux, jasette et panettone

La première fois que je poussai la porte du café La Tazza, au 3922, rue Wellington, c'était il y a trois ans presque jour pour jour. Il y avait alors des boîtes partout dans la minuscule boutique. Du sol au plafond s'entassaient des cartons à moitié ouverts dont le contenu avait été méticuleusement répandu dans tous les espaces vacants de l'endroit.

Puis, j'entendis une voix. Et quelle voix! Quiconque est déjà entré à La Tazza sait exactement de ce dont je parle. La voix de Johanne, la propriétaire de l'endroit, est presque aussi mythique à Verdun que l'accueil que celle-ci réserve à chacun de ses clients. Ce jour-là, Johanne surgit de derrière une pile de boîtes en m'expliquant qu'il s'agissait là de ses livraisons pour Noël. Puis, après avoir débroussailler un morceau de table et une chaise, elle m'obligea à m'asseoir pour goûter à ce tout nouveau produit qu'elle venait de découvrir et que je devais ABSOLUMENT essayer. Honte à moi, je ne me souviens plus de ce qu'était le-dit produit. Mais je sais que c'était délicieux puisque tout ce que me fait essayer Johanne est délicieux. 

Depuis ces trois ans, j'y suis retournée à quelques reprises et la propriétaire m'a toujours accueillie comme si nous étions des amies de longues dates. J'y ai déjà passé presque deux heures parce que, en discutant de tartinade et de confit, je me suis retrouvée un espresso à la main et un morceau de panettone devant moi. Johanne a ce don pour vous faire oublier la notion du temps et vous donner envie de dire "Ah pis d'la schnoutte, je relaxe!" 

Mais je réalise que je ne vous ai pas encore parlé de ses produits! Le café La Tazza ne se borne pas à servir un excellent espresso et un panettone à se rouler par terre (littéralement, je me roulerais sur le sol pour un morceau de ce gâteau), c'est aussi un véritable coffre au trésor pour quiconque cherche un produit fin à se mettre sous la dent ou à offrir. Confitures, tartinades, chocolats, confits, moutardes, huiles, biscuits, il y en a pour tous les goûts. Et si vous ne savez pas quoi choisir, laissez-vous guider par la maîtresse des lieux qui saura vous conseiller. L'an passé, j'y ai fait tous mes cadeaux d'hôte pour Noël. Je vous assure que ma confiture au whisky a fait un malheur auprès d'Oncle et que Mère me parle encore de son Mac&Cheese à la truffe. Que vous cherchiez des produits locaux ou de fines importations, des grands classiques de la cuisine ou des produits qui vous feront dire "Ben voyons dont! Voir que quelqu'un a pensé à ça!", vous trouverez votre bonheur au café La Tazza. 

J'irai bientôt y faire mes achats annuels (d'autant plus que je viens de voir qu'il y a un nouveau panettone à l'érable et oranges confites... god!) et je tenterai de prendre quelques photos des produits et de la fabuleuse propriétaire. D'ici là, n'hésitez pas à pousser la porte de ce café. Je vous mets au défi de ne pas tomber en amour avec l'endroit

** NDLR: L'auteure n'est pas responsable du fait qu'entrer dans cette boutique peut faire un trou dans votre budget et vous obliger à reculer d'un trou votre ceinture puisque vous aurez envie de tout acheter pour ensuite le dévorer.** 

mercredi 29 octobre 2014

Comptoir 21: Du poisson et des jeux

Je suis une mordue de fish & chips. Avant d'avoir Fils, je me rendais régulièrement dans un petit pub du centre-ville pour déguster un poisson à la panure croustillante et des frites chaudes et juste assez grasses (l'équilibre entre le "trop santé" et le "ça tombe sur le coeur" est si difficile à atteindre). L'arrivée de mon petit panier de fritures me rendait toujours tellement heureuse. Je sais, j'ai le bonheur facile, mais que voulez-vous, j'adore manger! Toujours est-il que, depuis l'arrivée de Fils chéri, les soirées dans les pubs se faisaient de plus en plus rares et j'avais en permanence une envie de fish & chips qui me tiraillait l'esprit. Mon taux de cholestérol me hurlait de lui offrir de quoi prendre de l'expansion. 

Or, il y a quelques mois déjà, DEUX restaurants de fish & chips ont ouvert leurs portes à Verdun. Et l'un d'eux (Comptoir 21) se trouve à moins de trois cent mètres de chez moi, soit au 4844 Wellington. Lorsque j'ai su que c'était ouvert, je n'ai pas fait ni une ni deux et j'ai annoncé à Fils qu'on mangeait du poisson pour souper! Quelle ne fût pas ma surprise de découvrir que l'endroit, en plus d'être décoré avec goût (le décor digne d'un vieux dinner est très convival) et d'offrir un accueil chaleureux, avait un coin pour les petits. Rien d'extravagant, il est bien vrai, mais cette petite table et ces quelques crayons de couleur ont de quoi occuper Fils le temps que notre plat soit prêt et c'est tout ce que je demande: un moment de calme à siroter une bière (ils n'avaient pas encore leur permis d'alcool lorsque j'y suis allée, mais j'imagine que c'est chose faite) pendant que ma progéniture gribouille allègrement ce qui devrait représenter un poisson, mais qui me fait plutôt penser à une tempête au Kansas. À ce bonheur, s'est ajouté le fish & chips, digne de mon pub favori, avec une panure toute en légerté et en croustillant et des frites plutôt respectables. 

Malheureusement, je n'ai pas pris de photos pour vous montrer à quel point l'endroit est chouette, mais ça me semble une excellente raison d'y retourner... Il faudra aussi que j'aille fouiner du côté du restaurant-poissonnerie La Queue de poisson pour savoir à qui décerner le prix du meilleur poisson-frites de Verdun. Et vous, lequel de ces deux endroits préférez-vous?

lundi 17 mars 2014

Sweet Lee's et café St-Henri: À manger et à boire

On ne se le cachera pas, il commence à y en avoir pas mal des cafés sur la Wellington. Baobab, Ma Douce Moitié, Santos, Station W, La Tazza et c'est sans compter Fréjus, Kali et Lefebvre et filles qui ne sont pas très loin. Les Verdunois n'ont aucune excuse pour avoir les deux yeux dans le même trou le matin. Alors, quand j'ai entendu parler de l'ouverture d'un nouveau café, je trouvais qu'on tombait un peu dans l'excès. Mais comme ce n'est pas vraiment de mes affaires et que je suis une grande consommatrice de café, j'ai décidé d'aller voir quand même, juste au cas. En plus, j'avais mis mon nez dans la fenêtre et ça avait l'air pas mal beau.

Même si le café latte est très respectable, ce n'est pas la principale raison pour laquelle on pousse la porte du 4150 Wellington. C'est plutôt la boulangerie rustique y tenant un comptoir indépendant qui vole la vedette. Sweet Lee's, qui était auparavant dans St-Henri, est responsable des deux kilos de plus que m'indique ma balance. 

Peut-on s'entendre sur quelque chose: en général un muffin, c'est pas pire pour un déjeuner pas santé, mais c'est un peu plate pour un dessert? Et bien, je ramperais dans de la vitre cassée pour un muffin aux patates douces de chez Sweet Lee's. Pour une brioche, un fondant, un biscuit salé, un scone garni ou un croque-monsieur aussi d'ailleurs. Depuis l'ouverture, j'ai de la difficulté à ne pas y aller au moins une fois par semaine et TOUT y est bon. J'ai eu un gros coup de cœur pour la brioche bacon, cannelle et érable, pour le biscuit à l'indienne,  pour le scone à la grecque et pour le sourire du personnel même lorsqu'ils sont dans le rush. En plus, le local est accueillant et la déco originale.  

Le café St-Henri qui partage le local est, tout de même, aussi digne de mention. Ce micro-torréfacteur propose de très bon produits à boire sur place ou à infuser à la maison, mais aussi des dégustations et des formations pour explorer le merveilleux monde du café. N'hésitez pas à poser vos questions au personnel très calé sur le sujet. J'y ai goûté le meilleur café filtre de ma vie un jour où leur machine espresso était défectueuse. C'est une belle découverte.

Bref, si vous voulez prendre des kilos, vous décoller les yeux après une nuit difficile et être comblé de bonheur rendez-vous au 4150 Wellington.

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J'en profite aussi pour témoigner de mon excitation de voir ouvrir La Queue de poisson au 3779 Wellington (ouverture le 1er avril)  et Comptoir 21 au 4844 Wellington (ouverture très bientôt à ce qu'on dit). Le premier sera une poissonnerie doublée d'un restaurant et le second une boutique de fish & chips. La fan de poisson en moi vous promet un billet spécial "Guerre de fish & chips" dès que les deux endroits seront ouverts!

mercredi 29 janvier 2014

El Sabor de México: Sencillez, buen humor y pasión

J'avertis tout de suite les puristes: je ne suis jamais allée au Mexique et je ne connais pas beaucoup de restaurants mexicains. Je ne m'avancerai donc pas sur l'authenticité des recettes du tout nous restaurant El Sabor de México qui vient d'ouvrir ses portes juste à côté de chez moi (5013 Wellington, au coin de la 5e avenue) . Par contre, j'ai des papilles bien entraînées et je peux vous dire qu'elles sont ressorties de là pas mal excitées!

J'étais avec Amies, deux copines qui ont une bonne fourchette, pour aller découvrir cette nouvelle table verdunoise. On m'en avait déjà dit du bien sur les réseaux sociaux et j'avais hâte de me faire une tête, mais Amies ne savaient pas du tout à quoi s'attendre et j'étais tout aussi curieuse de voir leur réaction.

Nous sommes toutes les trois tombées en amour! D'abord avec le petit local chaleureux, décoré sobrement avec quelques pièces choisies d'artisanat mexicain. On est loin des restaurants tex-mex aux couleurs pétantes, à la musique assourdissante et aux sombreros surutilisés. Ici, les couleurs sont douces, la musique prend une juste place et je n'ai vu aucun couvre-chef une fois nos tuques enlevées.

Ensuite (et je dirais surtout), nous sommes tombées sous le charme de Roberto Isaac, le jeune propriétaire qui s'est occupé de nous toute la soirée. Il nous a raconté qu'il a décidé d'ouvrir ce restaurant avec quatre membres de sa famille et que cet établissement est pour lui la réalisation d'un rêve un peu fou qu'il avait en tête depuis plusieurs années. Cela ne l'empêche pas d'étudier "on the side" pour éventuellement enseigner l'éducation physique à des jeunes en difficulté. Nous avons rencontré un jeune homme passionné, sensible et attentif qui nous a offert un service impeccable du début à la fin même si notre soirée s'est éternisée et que nos papotages incessants devaient être plutôt étourdissants!

Mole poblano et sa sauce onctueuse.
Mais je vous entends dire: "Et la bouffe?" J'y arrive! Comme Amies et moi ne sommes pas difficiles et apprécions découvrir de nouvelles saveurs, nous avons laissé carte blanche à Roberto Isaac. Wow! Il nous a d'abord apporté un ceviche aux notes sucrées accompagné d'un guacamole simple et savoureux. Si Amie a avoué préférer l'acidité des ceviches péruviens j'ai, pour ma part, trouvé intéressante la douceur du plat. On a ensuite eu droit à quelques tortillas con queso, c'est-à-dire des nachos couverts de fromage. Déjà, j'étais plutôt rassasiée et l'on n'en était qu'à l'entrée! Ont suivi trois merveilleux plats principaux qui m'ont fait oublier que j'étais pleine! Nous avons partagé les tacos El Pastor, les enchiladas verde et le mole poblano que je recommanderais tous les trois pour découvrir ce restaurant. J'ai eu un coup de coeur pour la sauce aigre-douce des enchiladas, le mélange porc et ananas dans les tacos et la sauce au chocolat et aux épices du poulet mole. Ce dernier plat aurait peut-être été un peu lourd si nous ne l'avions pas partagé, mais les trois assiettes sont retournées en cuisine complètement vides et nous nous sommes retenues pour ne pas en licher le fond. Pour arroser le tout, nous avons goûté aux cocktails proposés par la maison. Si le margarita et le pina colada étaient délicieux, c'est le michelada, un mélange de bière, de jus de lime, d'épices et de tomate qui a conquis notre coeur et nos papilles à toutes les trois. À ce stade du repas, nous avons toutes envisagé de détacher notre ceinture et lorsque le proprio nous a proposé un dessert, j'ai eu un moment de déchirement intense. Par chance, Amies ont mis fin à mes tergiversations en acceptant à ma place. Nous avons donc dévoré un flan au caramel, un gâteau au maïs (Oh Mon Dieu! Un jour, je vous parlerai de ma passion pour le maïs) et un gâteau aux trois laits qui étaient, comme tout le reste, délicieux!
Trio de desserts. J'avoue, j'ai pris une
bouchée avant la photo. 

Vous l'aurez deviné, je suis en amour avec El Sabor de México et je compte y retourner. C'est un petit restaurant au menu original, au propriétaire passionné et à l'ambiance décontractée. On voudrait essayer toute la carte, écouter le proprio nous raconter tous ses projets de vie et continuer à jacasser en sirotant des cocktails. Bref, ça a réchauffé notre coeur au plus fort de l'hiver et ça a convaincu Amies que je ne mens pas: Verdun, c'est cool!