mercredi 27 janvier 2016

Au-delà des produits...

Les Verdunois vous le diront: nous avons tout ce qu'il faut pour être heureux à Verdun. La proximité du fleuve et ses berges sans fin, trois stations de métros et un bon réseau d'autobus, une mairie impliquée qui a à cœur le bien être de ses citoyens et qui met sur pied de chouettes projets, de nombreuses activités culturelles, sportives et familiales et des commerces de proximité variés et de qualité. 

Entre le métro et mon appartement, je peux acheter des fruits et légumes, de la viande, des épices, du fromage, des pâtisseries, des bières de micro-brasserie, des chocolats fins, des draps, des livres (neufs ou usagés), de la crème glacée, des bonbons, un bâton de marche, des médicaments, un lit orthopédique, des fleurs, du thé et probablement plein d'autres choses auxquels je ne pense pas là maintenant. 

C'est merveilleux! Ce qui est encore plus merveilleux c'est que chacun des commerces dans lesquels je m'arrêterai sera indépendant. Pas de grandes bannières ou de franchises (sauf pour la pharmacie), sans uniformité proprette et désincarnée. Les propriétaires sont souvent derrière le comptoir ou pas très loin, habitent parfois le quartier et je les croise aussi à l'école de Fils ou dans un concert en plein air au bord du fleuve. 

Mais ce qui me fascine le plus c'est à quel point  les commerçants sont sympathiques à Verdun. J'ai réalisé ça récemment en faisant mes course. Je venais d'avoir droit à un air bête olympique dans une petit épicerie de quartier près du métro Guy-Concordia. En arrivant au métro De l'Église, j'ai réalisé que j'avais oublié de prendre quelques produits. Je me suis donc arrêtée au marché Farah (4307 Wellington). J'en suis ressortie avec du poulet et un immense sourire après avoir pris un cours d'arabe éclair avec le gentil monsieur à la caisse. (Il faudra d'ailleurs que j'y retourne puisque j'ai une mémoire de poisson rouge...) Puis, j'ai fait un arrêt chez Bonbons Wellington (4567) où j'ai discuté quelques minutes avec le propriétaire ultra sympathique après avoir choisi quelques délicieux bonbons de mon enfance. Finalement, je suis passée chez Maltéhops (4817), où j'ai toujours l'impression d'entrer comme chez un bon vieux pote. J'ai rigolé avec les gars sur ma dépendance au petit fromage salé qu'ils vendent à côté de la caisse et je suis rentrée à la maison les mains pleines de paquets en étant un peu triste de ne pas avoir d'autres courses à faire. Puis, j'ai réalisé que j'avais oublié le beurre d'arachides et j'ai couru joyeusement jusqu'au Jardin Wellington (4828). Le propriétaire de ce commerce dont j'use et j'abuse (c'est LA place entre l'école de Fils et la maison ouverte jusqu'à 22 h et offrant des fruits et légumes bios à des prix raisonnables) est devenu un peu comme un ami. On se raconte notre journée, il me demande des nouvelles de Fils lorsqu'il n'est pas avec moi et on parle ensemble du prix exorbitant des tomates en janvier. 

Et là, je vous parle d'eux, mais je pourrais vous parler de la gang de Chez Copette, de celle de la Librairie de Verdun, du merveilleux proprio de la librairie Les Bons Débarras, de Johanne et "ses enfants" à La Tazza, d'Amélie et ses collègues chez Vert Pomme, du discret monsieur de la pâtisserie CSweet, du beau sourire du proprio de Crème Boboule, d'Émilie et de sa maman chez Les Chocolats d'Émilie, des filles de Lefebvre et filles, de la famille chez Winnifred Pepperpott et j'en oublie probablement plusieurs autres. Partout, les commerçants sont sympathiques, uniques et offrent un service personnalisé qui donne envie d'y revenir encore et encore. 

On parle souvent de l'achat local pour le bien-être de l'environnement. Moi je vous dis qu'acheter local ça permet surtout de transformer des courses pénibles en un moment de pur bonheur. 



3 commentaires:

  1. Tellement! T'as oublié Alex chez Literie Depot!

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  2. Et Laurent le propriétaire de Sport Campus et toute son équipe qui offrent toujours un service de qualité.

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  3. J'ai oublié les gens du Sweet Lee's, Tripes et Caviar, JoBlo, Cucina Linda, les Îles-en-ville et, si on sort de la Well, du Fréjus, Jackie et France, boucherie Mc Cormack, le bistro Piquillo... L'exercice serait plus facile à l'envers: nommer les commerçants qui NE sont PAS sympathiques. Mais ce serait moins agréable... ;)

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